« Serrer la pince » : expression idiomatique et imagée pour illustrer la rencontre de deux individus qui se connectent. Le contact entre deux mains semble être une méthode de reconnaissance et d’identification. Ils sont accompagnés de phrases types réciproques comme » bonjour, ça va? » et de contractions musculaires de la face sensées exprimer le contentement.
Nous avons également observé que la main servait aussi de médium principal de :
- raccordement de deux humains déambulant dans un espace public,
- manipulation ou étalement sur la peau de substances hydratantes ou soignantes
- accompagnement d’un individu plus jeune dont la démarche bipède reste précaire.
La main / la pince est donc un outil efficace de préhension qui permet aux humains de collaborer. Les expressions courantes comme « donner un coup de main, main dans la main, prendre un enfant par la main, la main chaude, donnes moi ta main, … » démontrent l’importance de cette partie du corps dans la société humaine.
Nous avons simulé à de nombreuses reprises ces mouvements et gestuelles pour conclure à leur inutilité quand on dispose de communication formelle plus élaborée et de protocoles virtuels rendant le contact physique obsolète.
Extrait du rapport CCFR2457 sur l’analyse des comportements humains
« Voici ma main, elle a cinq doigts. Le premier, le plus gros, c’est le pouce qu’il se nomme, le deuxième, l’index, montre le chemin, le troisième, le majeur, est le plus grand de tous, le quatrième, l’annulaire, porte l’anneau, symbole d’alliance, et le dernier, petit riquiqui, sait chatouiller l’oreille !« , rient-ils.
Maman et bébé jouant dans un parc un soir d’été.
Bruno Bonnell
Et aussi : Singularité 1/8