L’environnement humain semble favoriser une forme d’ordre, privilégiant une architecture rationnelle et structurée autour de constantes définies. Certains architectes ont normé les hauteurs de mobiliers et d’autres, organisé des cités idéales pour optimiser les flux et la qualité de la vie des habitants. Nous constatons toutefois que les humains amplifient le chaos par l’adjonction d’éléments organiques dans leur conception. La rigueur et la précision de plans complexes sont perturbées par l’intrusion du végétal.

Ce maillon faible du cycle de perfection de formes nécessite en outre d’être assisté pour ses besoins énergétiques. Il en résulte une relation illogique ou l’humain, en arrosant la plante par compassion, la fait grandir et entretient son pouvoir de destruction. Cet exemple illustre parfaitement la contradiction intrinsèque à l’Humain entre la mathématique de l’ordre et une appréciation subjective de beauté.

Extrait du rapport SLPA5552 sur la conception des œuvres humaines

 

« Auprès de mon arbre, je vivais heureux, j’aurais jamais dû m’éloigner de mon arbre… / un arbre par dessus le toit, si bleu, si calme, un arbre par dessus le toit, berce sa palme… »

Extrait de chanson Georges Brassens et de poème de Paul Verlaine.

 

Bruno Bonnell

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