Rabelais n’envisageait pas, en décrivant la science sans conscience comme une ruine de l’âme, qu’il faudrait le prendre à la lettre à l’heure de la robotique. En effet, si les mécatroniciens rivalisent chaque jour de prouesse pour sophistiquer les performances scientifiques des automates, seule la compréhension des paramètres du monde réel, forme de conscience, définit le statut d’un robot. Continuer la lecture de Etre ou ne pas être artificiel